My loneliness needs loveliness

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septembre 2012

Je rêve de mourir

Je rêve toujours d'elle, et de façon très réaliste. Je m'imagine mourir, le canon dans la bouche en direction du cerveau, détonation, confettis dans les airs, et puis plus rien. Je me demande si j'imagine ça juste pour me soulager un peu ou si je serais prêt à le faire vraiment. J'ai mon joli motif, je sais ce que j'écrierai en grosses lettres sur les murs blanc du salon. J'en viendrai peut-être lorsque j'aurais fini de scribouiller la dernière page de ce livre. Le Memento sera fait. Encore un peu de patience, à force de solitude et de crise d'angoisse, juste tomber encore un (...)

Tu n'aurais jamais du retourner la voir, et tu le savais

Je m'en suis rendu compte aujourd'hui, comme j'allais y récupérer quelques linges sales pour mettre en machine : J'ai déserté ma chambre il y a maintenant presque 1 mois, déplacé le lit dans le salon. Je n'y retourne que pour faire un bref aller-retour de la porte au dressing. Je n'ose plus y retourner, elle est trop marquée. J'ai tout laissé en place : la bibliothèque, la table de chevet, l'armoire, les cartons plein de vieux papiers. Ce n'est pas seulement parce que nous l'avions honoré de notre amour, 8 ans auparavant, à ce titre chaque pièce de la maison serait condamnée. (...)

Jardin en friche

La nuit a été calme, à lire des articles sur wikipédia, quand le soleil s'est levé je suis sorti me balader dans le jardin. Redécouvert le petit pommier qui dressait fièrement ses nouvelles branches vigoureuses par dessus les hautes herbes, je lui ai parlé un peu, félicité, puis me suis frayé un chemin autour des ronces, à travers les hautes herbes, les orties et les lyserons, les pruniers devenus presque inaccessibles, injuriés par une mauvaise année qui ne les avait pas permis de fructifier pleinement. Le coin du grand potager n'était pas accessible à pieds nus, trop (...)

Désociabilisation

J'ignore quand mes journées se sont remise à être aussi insipides. Aucun plaisir à rester enfermé et pourtant aucune volonté de sortir. Finalement contrarié par l'absence de café et de lait j'ai du me résoudre à rejoindre le supermarché. J'ai apprécié de n'avoir pas du me forcer à parler à qui que ce soit, hormis le "bonsoir" et "merci, au-revoir" très inconsistant à la caissière. Au départ, devant le distributeur de l'arrêt du tram, je me suis débarrassé de tout mes centimes, j'avais juste le compte, mais arrivé au dernier euro la machine m'a tout rendu "30 pièces (...)

J'ai encore rêvé d'elle

Cette nuit encore, irrémédiablement, à toute les sauces, elle intervient toujours à un moment ou a un autre dans mon rêve. Son mari est là avec nous, qui sommes nous ? Je l'ignore, mélange de personnage fictif et réel. Mais son mari est bien là clairement avec nous, quand il part se coucher je sent qu'on voudrait se moquer de lui mais je tient à ce qu'on lui fiche la paie, ce mec est digne de respect. Je vais me coucher moi aussi, mais je ne peux dormir, je tremble, dans un état de crise, immobile, le regard fixé sur l'écran de télé qui diffuse les images d'un jeu vidéo (...)

Do you wanna wake ?

J'ai beau culpabiliser un peu à trop faire le vide autour de moi et resté enfermé sans volonté, au fond je me dit que le monde extérieur me rappellera irrémédiablement et que je fais bien de profiter de ma solitude à fond, tant que je le peux. Le retour à la réalité est difficile mais il en vaut la peine. Passé les jours sans voir ni parler à personne, une forme d'ivresse dans ce détachement "Quel jour on est ? Mercredi je crois..." Éclat de rire en constatant vendredi. Impression que le monde continue de vivre et qu'il s'en sort très bien sans moi. Le plus grisant, c'est (...)

One

J'ai l'impression d'avoir toujours eu une porte de sortie, permanente, que je me suis rendu inaccessible, volontairement ou pas. Je me crois mué en une constriction qui se voudrait insensible et résolument solitaire. Peut-être une forme de complétude dans la culture du high solitaire, quelque chose qui ne se partage pas, qui se vit dans l’effluve, dans l'apogée du trip perso. C'est que j'y avait pris goût. J'ai ressenti comme l'isolement amène progressivement à un état de délire intérieur ou l'on entrevoit la déesse absolue. Le culte du rêve et du monde intérieur, persistant, (...)

I cherish my loleliness

Dimanche soir j'étais un peu euphorique. Ma sœur qui passe me voir avec les enfants, me raconte ses petits malheurs, avant de me déposer sur Valenciennes ou je rejoignis la gare, y retrouver Steffy afin de passer l'après-midi sur Lille. On a pris le train, discuté, baladé dans les rues, mangé un bout, puis rejoint le café pour la discussion en anglais, avant de revenir à Valenciennes. "Tu veux pas que je dépose chez toi" ? - "Je voudrais pas te faire brûler de l'essence pour rien". Rentré à la maison je constatai que ma connexion internet était rétablie. Maggy m'a appelé (...)