My loneliness needs loveliness

Jardin en friche

La nuit a été calme, à lire des articles sur wikipédia, quand le soleil s’est levé je suis sorti me balader dans le jardin. Redécouvert le petit pommier qui dressait fièrement ses nouvelles branches vigoureuses par dessus les hautes herbes, je lui ai parlé un peu, félicité, puis me suis frayé un chemin autour des ronces, à travers les hautes herbes, les orties et les lyserons, les pruniers devenus presque inaccessibles, injuriés par une mauvaise année qui ne les avait pas permis de fructifier pleinement. Le coin du grand potager n’était pas accessible à pieds nus, trop d’orties, je suis rentré. Allongé sur le lit, cajolé par mes chats, j’ai regardé à la fenêtre les poules se réveiller et descendre une à une du barbecue en béton devenu leur perchoir nocturne. Elles sont trop mignonnes, elles me font rire. J’ai crié "bravo" ! quand la dernière à descendre s’est envolée sur plusieurs mètres avant de retomber avec équilibre sur ses pattes crochues. La veille j’étais parti à la recherche de leurs œufs mais n’avait trouvé que des coquilles vides, brisées, retraçant les endroits les plus probables de leur passages fréquents, j’ai fini par en trouver une demie douzaine réunis sous les rosiers, le long du mur de la maison et autour du grillage encerclant le petit potager que je ne cultive presque plus.

Le sommeil m’a finalement enlacé de son linceul en fin de matinée, j’aurais voulu dormir tout le jour et m’éveiller au soir, mais mon repos à été de courte durée et sans souvenir, sinon celui d’avoir été réveillé par une grosse boule de poile qui ronronnait en se prélassant sur ma poitrine.

I don’t know what i’m going to do today, and I don’t really care…