My loneliness needs loveliness

I cherish my loleliness

Dimanche soir j’étais un peu euphorique. Ma sœur qui passe me voir avec les enfants, me raconte ses petits malheurs, avant de me déposer sur Valenciennes ou je rejoignis la gare, y retrouver Steffy afin de passer l’après-midi sur Lille. On a pris le train, discuté, baladé dans les rues, mangé un bout, puis rejoint le café pour la discussion en anglais, avant de revenir à Valenciennes. "Tu veux pas que je dépose chez toi" ? - "Je voudrais pas te faire brûler de l’essence pour rien". Rentré à la maison je constatai que ma connexion internet était rétablie.

Maggy m’a appelé mardi. On est resté près de deux heures aux téléphone. Au début elle pleurait. Septième mois de grossesse. Complication rénale. Trouver un logement sur Frontignan ? Je connais là bas, ma mère y vivait avant, j’avais visité il y a neuf ans. On parle de nos relations, d’amour, elle me dit qu’elle n’y croit plus, que ça lui fait du bien de rester célibataire. Elle essai de m’encourager. Elle me parle beaucoup. Je sais pas si elle calcule vraiment qu’elle me dit "je pense à nous" entre deux phrases. Avec Maggy j’ai toujours l’impression d’être propulsé dans un autre monde, à la très proche et très éloigné.

Je ne l’ai pas rappelé, j’ai passé ces derniers jours à renouer les liens avec cette bonne vieille guitare. Aujourd’hui j’ai les doigts de la main gauche trop endoloris pour supporter davantage la pression des cordes. "Somebody that I used to know", "Northern Star", "Liquefy", "Orchestra", jusqu’à m’éreinter la voie. Aujourd’hui avant de me lever j’ai revu défiler en tête les accords de "Trouble" de Coldplay, mais je n’ai pas osé m’échauffer quand j’ai senti la douleur dès le premier accord.