My loneliness needs loveliness

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novembre 2012

Réveil au crépuscule et demande de paternité

Voilà que je recommence à me lever de plus en plus tard. Quatre heures et demi de l'après-midi, je ne verrais pas le soleil très longtemps aujourd'hui. Beaucoup d'appels en absence sur le fixe et le portable, je n'ai pourtant rien entendu, je devais dormir profondément. Maggy n'a pas tardé à me rappeler comme je me servais mon café. "j'ai une très bonne nouvelle" ! me dit-elle, cela ne me rassure pas vraiment. Dans deux semaines elle accouche et elle me demande de reconnaitre son enfant. Peur qu'untel fasse valoir ses droits pour le lui prendre ou que sais-je encore... - Tu es le (...)

Le jour et le rêve, la nuit et l'ennui

Les bouchons de cérumen ont pris de l'ampleur dans mes oreilles. J'ai d'abord pensé que c'était handicapant puis j'ai apprécié de plus en plus ce silence autours de moi. Le téléphone ne me réveille plus quand je dors, ni les chats quand ils grattent leur litière, ni même les poules quand elles manquent de grain. Les vagues bruit de moteur de voiture, au loin, qui attestaient parfois de l'existence des humains se sont tus eu aussi... J'ai arrêté de fumer, cela fait maintenant trois semaine que je m'y tient... Étrange décision, en premier lieu imposée par ce gros rhume qui m'est (...)

Cerveau : temple de la volupté et machine à créer l'infini

Disparue de mes rêves, pour de bon semble-t-il ? C'est souvent ainsi lors de la longue descente du high amoureux, je rêve de l'amour déchu comme s'il était toujours possible, mais sa présence s'évapore de mes rêves au fil du temps, jusqu'à disparaître entièrement. Le souvenir conscient, lui, lorsque je me réveille, reste entier... hélas. Je continue de faire ce que je fais toujours lorsque je suis en période d'inactivité et d'isolation : mes journées durent 26h au lieu de 24 et je me décale progressivement vers l'avant. En ce moment j'arrive à une tranche horaire qu'en tant (...)

C'est quoi l'amour...?

Constat d'échec à nouveau. Quoique je fasse c'est forcément mauvais. Et quoi que je sois c'est forcément un échec car je suis sans elle. L'addiction aux jeux n'a pas duré très longtemps. Ces gens qui tentent de m'extraire encore et toujours de mon petit terreau fertile, ou la boue tiède et rassurante dans laquelle je m'enlise, histoire de me faire respirer à la surface, cet air suffoquant, vif de douleur et de constat d'échec récurent. Laissez moi m'enfoncer dans la boue, laissez moi n'avoir envie de rien et me sentir bien pour ce que je suis... pas pour ce que je pourrais être. (...)

Réminiscences de l'école primaire

A cinq ans on a encore le bénéfice du doute. Dans le petit jardin de la maison d'enfance, sur la balançoire, j'ai commencé à douter et à me poser des questions "je veux plus retourner là bas" mais il semblait que je n'ai pas le choix, il fallait suivre le moule et faire comme les autres. L'effet inverse ne tarderait pas à devenir mon modèle : plus il faudrait faire comme les autres, plus je me marginaliserais. A cinq ans je me suis fait cette promesse : "s'il ne m'arrive rien de vraiment intéressant avant l'age de huit ans, je prendrais le couteau dans le tiroir de la cuisine et je (...)

So in the end, I'll be what I will be

"C'est marrant, parfois je parle de mon histoire avec Émilie autour de moi et la plupart du temps on me répète la même chose : que c'était une histoire de sexe, rien d'autre, il ne fallait rien en attendre de plus. Mais comme si ça se choisissait de tomber amoureux ? On ne dit pas "tomber" pour rien". C'est ce que je me suis dit en épluchant les carottes, remplissant assez la marmite pour avoir de quoi me nourrir plusieurs jours. Il est étrange comme je prends plus de plaisir à ce genre de corvée : se laver, faire à manger, nettoyer la litière des chats. Je rechigne toujours à (...)