My loneliness needs loveliness

Cerveau : temple de la volupté et machine à créer l'infini

Disparue de mes rêves, pour de bon semble-t-il ? C’est souvent ainsi lors de la longue descente du high amoureux, je rêve de l’amour déchu comme s’il était toujours possible, mais sa présence s’évapore de mes rêves au fil du temps, jusqu’à disparaître entièrement. Le souvenir conscient, lui, lorsque je me réveille, reste entier… hélas.

Je continue de faire ce que je fais toujours lorsque je suis en période d’inactivité et d’isolation : mes journées durent 26h au lieu de 24 et je me décale progressivement vers l’avant. En ce moment j’arrive à une tranche horaire qu’en tant qu’humain je pourrais considérer comme normale : levé à 8h et couché à 1h du matin. Hier je dormi de 2h à 7h30 et demain probablement de 2h à 10h.

Je dors moins, carrément. C’est que je suis finalement parvenu à m’addicter à un nouveau jeu en ligne. Un univers très enfantin, couleur chatoyantes, musiques douces… exactement ce qu’il me fallait.

Ce matin, avant de m’extraire du lit, entouré de quatre de mes chats, j’ai profité de cet état demi-conscient, plus tout à fait endormi mais pas complètement éveillé pour m’enlacer dans mon imagination et profiter d’un demi-songe lucide. Une femme inconnue me faisait l’amour et je pleurais de joie, secouais la tête dans tout les sens, criais "non" à répétition au moment de l’orgasme. Ensuite nous restions enlacés, elle sur moi qui m’enveloppait de tout son corps et m’empêchait de partir. Je lui embrassais le coup et le lobe de l’oreille en lui murmurant des "je t’aime".

Ce soir bouclera la dernière journée de ma troisième semaine non-fumeur. Je me suis cependant laisser aller à tirer quelques bouffées d’un joint de shit hier chez Peggy et avant-hier j’ai fumé un mini-stick en solo, relativement déçu par ce dernier. Cela reste cohérent tant que c’est exceptionnel, sociale et que je ne fume plus aucune cigarette de tabac.