My loneliness needs loveliness

Rien

Cette illusion qui me berne à l’infini, qui reste une partie de moi qui continue de vouloir luter.

Au nom de l’amour futur qui ne manquera pas de m’attrapper, je dois vivre, pour ce moment là. Peut-être que ça ne durera qu’un instant, un instant bénit qui gomera toutes les douleurs possibles, un instant que me fera sentir vivant.

Illusion puérile de celui qui n’a pas conscience du caractère éphèmère de l’amour. Vas donc t’entêter à vivre pour cette transe, qui te fera te sentir vivant, et qui te laissera misérable et orphelin, quand l’orchestre cessera de jouer, quand tu te retrouveras seul comme jamais, quand tu donnera des coups dans les murs et hurlera toute forme d’insule à ton encontre.

Si tu crois que c’est un jeu, alors vas-y, joues, et perds.

Ils ne comprennent rien à rien, ils sont absurdes, je les méprises, je les comprends, je les aime, mais je les méprises, et je me méprise, car je n’y comprends rien, n’y comprendrais jamais rien, ne voudrais jamais comprendre.

Sensation stupide que ces lignes seront lues, quelqu’un les comprendra, ressentira une émotion qui le ramènera à ses propres problèmes existentiels. Mais chaque émotion reste gravé pour soi même, rien ne se partage vraiment.

Tout cela n’a aucun sens et ne justifie en rien que je puisse ensuite fermer cette page et passer à autre chose. La quête du sacré ne mène à rien. Il vaut mieux se contenter de rien et écraser tout ses rêves.

Vies comme un lâche, un moins que rien, ou ne vies pas. Si tu cherches à élever le niveau tu ne te trouveras qu’en face de ta propre incapacité.

Ou pourrais-je donc trouver le courage de mettre fin à toute cette insignifiance ?
Ou pourrais-je donc trouver le courage de trouver le moyen de m’en sortir ?