Rêves et cauchemars
Le sommeil et les rêves restent ce que je trouve le plus agréable dans mon quotidien. Même quand ces derniers prennent forme de cauchemars, sans prévenir, entre deux situations romanesques. Comme ce passage, réveillant mes peurs infantiles, lorsque je hurlais d’horreur en croyant apercevoir un fantôme dans ma maison. Cet autre, plus récent, qui mettait en scène ma fuite face à un individu agressif qui m’avait grièvement blessé d’un coup de couteau qu’il m’avait planté dans le cœur, ou je ne sais plus quel organe vitale, je m’enfuyais en me demandant si j’allais mourir bientôt ou pas. Arrivé dans un cul de sac, face à une porte fermé dont j’essayais en vain de briser la vitre trop épaisse à coup de poing, je me retournai et faisais face à mon poursuivant, il était bien armé d’un couteau et se tenait immobile, prêt à renouveler l’attaque. D’un élan consciencieux j’étais parvenu à le désarmer, mais il avait sorti un deuxième couteau, je renouvelais l’assaut, main gauche pour lui broquer le poignée et main droite pour lui ôter son arme, avec succès. J’étais surpris de la facilité avec laquelle je maîtrisais mon adversaire…
Ces cauchemars finissent toujours bien, en fait ça n’est pas si grave que cela. Le fantôme dans ma maison n’était qu’une lueur que j’avais mal interprété, l’assassin qui voulait me trucider était facilement maîtrisable, ou je parvenais toujours à lui échapper. Ou mieux : ils ne me voulaient finalement aucun mal.
Il est souvent question d’amitié fraternel, ou d’amour délicat plein de promesse. Cette nuit les situations romantiques n’en finissaient plus, jamais érotique, ou si peu, de moins en moins. Quelque chose de platonique et très pur.