My loneliness needs loveliness

Y'a des jours sans

Quelle misère ! Quelle blague ! Quel vide !
J’ai cessé de croire en mes idéaux, je crois que ça ne me ferais rien, même s’ils se réalisaient. La compassion, la famille, l’amitié. Vide de sens, et je ne vois pas comment je pourrais me convaincre du contraire. Je me suis transformé en connard rêveur, attaché à un rêve que je n’atteindrais jamais mais qui restera mon seul et unique leitmotiv toute ma vie durant. Un rêve à la con que j’avais réussi à enfouir presque entièrement.

Alors c’est le yoyo, régulièrement cet espoir s’effondre et remonte à la surface. "Mais qu’il me foute la paie pour de bon, une bonne fois pour toute ! Qu’il s’éteigne à jamais et me laisse vivre ma vie comme je l’entendais" !

Même les projet de déménagement, de copropriété, de résidence secondaire, de location, ne me font plus ni chaud ni froid.

Avec ce qu’elle m’a mis dans le crâne je ne suis pas prêt d’en déloger. Une vie en miette, des morceaux éparpillés partout, que je tente encore de rassembler en vain. Je n’en ressent plus la consistance. Ce qui est bien dans l’option d’une nouvelle vie, c’est que le changement radicale me fera sûrement péter un plomb, alors je pourrais en profiter pour tenter sérieusement de mettre un terme à cette plaisanterie, et tant pis pour ceux qui restent.

"mourir c’est être libre comme avant d’être né"